[…]
Exil.
Le grand soleil verse ses embrumes vermeilles
Flammes dispersées au sein des ocres vallées,
Ces pierreries étalées dans l’éther égayent
Les feuillages des collines entremêlées.
J’ai calé entre deux rochers mon hydromel
Que l’astre fêlé illumine mordoré ;
La brise douce comme un soupir éternel
Vient enlacer quelques brindilles honorées.
La Liberté allongée au creux des montagnes
Déploie ses anges ailés tels de doux rayons
L’Apaisement au-dessus de la ville-bagne
Plane en un vaporeux murmure carillon.