Afin que vos minois ne connaissent de l’air
Les affres délétères et tristes émois,
De vos peaux blanches soie j’ai confiné l’éther
Dans le verre cristal et rien ne vous fourvoie.
De l’effet de votre beauté en sa prouesse,
De votre jeunesse l’éclat verrographié :
Aucun méfait ne vous insufflera caresse,
Ternissant oeil de déesse et cheveux de fée.
A l’allée qui vous offre loge et vous éloge
Vous soufflez merveilles de fleurs et pierreries,
De vos roses encor timides le souris ;
Ni frénésies, fantaisies en vos nécro-loges
N’ont flétri, muses du musée de mes amours
Dont les baisers fleurissent, chaques nuits et jours !