Le cœur des flaques que l’averse a laissées
Subitement
Étendues sur les pavés
Voient leur onde soudainement transpercée
Par les pas pressés
Ton souffle délavé
.
Sur les vitrines aux volets affaissés
Lointainement
Ton rire vient se graver
Tandis qu’ici une cheminée encrassée
Tousse en échos noirs
Ton murmure élavé
.
Au dehors
En-dedans
.
Parmi le chœur de sirènes courroucées
Assourdissant
Ton reflet vient s’élever
.
Mes pas buttent cognent épave fracassée
Des bribes-rocs laissent mon cœur entravé.
Court, simple, mais très beau
Merci Tigrex 🙂