Les coqs usés s’essoufflent dans leur chant
Leur cri franc s’éteint dans une rumeur
Si discrète qu’à l’aube elle n’effleure
Plus les épis des blés courant les champs.
Hier soir
Ciel sanguinairement bouleversé
Vers la nuit traînée rouge déversée
Soleil d’or soudainement renversé
Voûte écrasée temps trop vite versé
Axelle
Thomas Philippe Timothy
Hasard des prénoms centaines de vies
Arrachés, pulvérisés vers le ciel
Des étoiles filées en étincelles
Demain
Appelez l’aurore
Coqs reprenez souffle pour votre chant
Déployez votre cri avec ferveur
Choristes de Laudes, que votre chœur
Remémore le sang couvrant les champs.
Comments are closed.