𝕊𝕖́𝕣𝕚𝕖 𝕊𝕠𝕝𝕚𝕥𝕦𝕕𝕖𝕤 • 𝔼𝕚𝕟𝕤𝕖𝕞𝕕𝕚𝕣 – 𝗥𝗲𝘆𝗻𝗶𝘀𝗳𝗷𝗮𝗿𝗮

🔎 La plage de Reynisfjara constitue l’un des plus célèbres lieux d’Islande. Bordant l’iconique village Vík í Mýrdal, celle-ci a été nommée d’après le colon norvégien qui l’a découverte, Reynir. Reynisfjara, “la plage de Reynir”, s’étend jusqu’à Reynisfjall, “la montagne de Reynir”, relief prolongé de pics rocheux appelés Reynisdrangar, “les pillers de Reynir”.

Reynisfjara a été classée parmi les dix plus belles plages du monde en 1991. Comme la quasi-majorité des plages islandaises, celle-ci arbore un sable basaltique noir issu de la haute activité volcanique de l’île et plus précisément du volcan le plus proche, Katla. La couleur noire du sable y est tout particulièrement profonde en raison de l’humidité des lieux qui ne laisse jamais la plage sécher complètement, et les nombreux galets qui la ponctuent sont rondement polis par les très forts courants maritimes – aussi connus pour enlever des vies régulièrement.

Reynisjara offre une vue imprenable sur l’agitation de l’océan Atlantique, duquel les vagues, renforcées grâce à l’absence de terre sur des km, se fracassent sur les pics rocheux jaillissant des profondeurs dans le prolongement de la montagne. Ces sculptures de basaltes nommées Reynisdrangar seraient, d’après la légende, des trolls transformés en pierre par le lever du soleil.

En face, ses falaises accueillent une grande biodiversité aviaire : macareux, sternes arctiques, guillemots et fulmars boréals nichent jusqu’à une hauteur de 340 mètres et ce, sur plus de 800m de longueur, jusqu’à la grotte d’orgues basaltiques.

📍📝 Mercredi 5 mai 2021, 13:11

Reynisfjara déserte durant plusieurs heures, voilà un paysage inhabituel. Avec Máni, nous profitons de la matinée et du début d’après-midi pour nous ressourcer face à l’océan. La météo est clémente, cependant la puissance des vagues se brisant sur les stacks et la falaise basaltiques témoigne de la force de l’océan. 

Nous rêvassons quelques heures devant cette force tranquille avant d’aller nous aventurer sur les orgues basaltiques. La surface étendue de leurs hexagones permet d’y crapahuter comme sur des escaliers et offre autant de promontoires vers le panorama de l’Atlantique.