Dans l’air teinté du crépuscule
Où les lumières se délient
Les parfums du soir se bousculent
Comme légères floralies
Senteurs d’écorces et d’humus
Où lueur blanche et dorée brille
Au travers des feuillées tortues
Percées vermeilles et fébriles
Telle ta fragrance ténue
Portée par la brise gracile
Me fait apercevoir les nues
Là où le jour se déshabille
Et je goûte à tes papilles
Dans la nuit blanche dévêtues
Bleutées m’envoûtent tes pupilles
Quand vogue ton toucher pointu
Et quand la semaine reluit
Que notre dernier chant s’est tu
J’aspire ton relent loti
Au sein de ton étoffe chue