Le matin (2013)

Les draps sont froids et la lumière est grise
Le matin
Pleins d’effroi des souvenirs tremblent et gisent
Dans mes mains

Sous mes draps froissés une douleur vive
En mes seins
Brûle toutes espérances et ravive
Mes trop-plein

Et une chaleur spectracle m’habille
De ses mains
Et aspire d’un baiser de vanille
Mes trop-plein

Et j’ai rêvé plonger en tes pupilles
Tous matins
Me blottir ainsi qu’une petite fille
En tes seins