L’Intrus (2018)

Son cœur ancré au creux de ma poitrine

Tambourine en sursauts, se crispe et crisse,

S’étale en soubresauts, déploie sa lice

En mon poitrail prostré qu’il assassine.

 

Une fois dardée sa bile mutine,

Assis ses vices, déployées ses rixes,

Actée ma paralysie thoracique,

L’Intrus lance l’assaut de mon échine.

 

Muscles ankylosés où il rumine,

Et toujours, chemine et mine, en coulisses,

M’envahit, parasite subreptice,

Puis se démène en guerres intestines

 

Laissant Tout

Sclérosé

Névrosé

Nécrosé 

· Août 2018 ·
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