Son cœur ancré au creux de ma poitrine
Tambourine en sursauts, se crispe et crisse,
S’étale en soubresauts, déploie sa lice
En mon poitrail prostré qu’il assassine.
Une fois dardée sa bile mutine,
Assis ses vices, déployées ses rixes,
Actée ma paralysie thoracique,
L’Intrus lance l’assaut de mon échine.
Muscles ankylosés où il rumine,
Et toujours, chemine et mine, en coulisses,
M’envahit, parasite subreptice,
Puis se démène en guerres intestines
Laissant Tout
Sclérosé
Névrosé
Nécrosé
Je voudrais tellement être hors-sujet, en voyant dans cette métaphore filée de “l’intrus” une manière pudique et subtile de dénoncer les agissements d’un homme qui n’aurait pas adopté pas la bonne attitude… Tel qu’exprimé dans cette vidéo disons… ludique :
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Wzkb5N_h0kY&w=560&h=315%5D
une sorte de “hashtag moi aussi” en somme…
Ce n’est pas du tout le sujet de ce poème qui parle d’anxiété. Comme quoi, un même texte peut donner lieu à des interprétations très variées !